- a má leitura da vitória de Macron
em 2017,
. miragem de uma adesão maciça às ideias
defendidas pelo chefe de Estado,
- observações feitas pelo poder e consideradas
desdenhosas pelos franceses em dificuldades ...
Serão alguns do factores que explicam
a situação difícil de se desemaranhar em que o Chefe de Estado Francês e
sua maioria se encontram hoje!
Titulos:
"J'ai
été élu par choix, pour appliquer mon programme"
L'énorme erreur d'appréciation de
l'équipe élyséenne et de l'actuelle majorité est de croire que le large succès
de 2017 reflète un vote d'adhésion. L'incroyable ascension du candidat
Macron a alimenté un narratif journalistique fait de fascination et
d'aveuglement. [...]
"Maintenir le cap
social-libéral"
Mais, surtout, son élection ne
signifiait pas un changement de logiciel socio-économique vers un
social-libéralisme en rupture avec la tradition sociale-étatiste interventionniste.
Le mirage de l'adhésion massive
Même s'il est encore impossible de
disposer d'études précises et fiables dressant un portrait sociologique des
manifestants, les propos recueillis face aux micros ou sur les réseaux
socionumériques montrent une population qui partage majoritairement quelques
caractéristiques. Une large majorité n'a pas voté pour Emmanuel Macron à la
présidentielle de 2017, ni au premier tour – car beaucoup se disent si écœurés
de la politique qu'ils ne votent plus–, ni au second tour, où il y avait
pourtant un choix binaire très marqué entre deux visions du monde et deux
visions de la démocratie républicaine.
Il faut rappeler, à cet égard, que
seulement un peu plus de 43% des électeurs inscrits ont choisi de voter Macron
au second tour.
Le "en même temps" du
"président des riches" contre le "ici et maintenant" des
gilets jaunes
Le discours de l'équilibre, du
"en même temps" social et favorable à l'entrepreneuriat pour réduire
le chômage, pouvait engendrer une diminution des craintes de déclassement
vécues par beaucoup de membres de la petite classe moyenne. De même, la
promesse sans cesse répétée de permettre à ceux qui travaillent de mieux vivre
pouvait lever l'espoir de mieux vivre.
"Faire ravaler sa morgue au
président déconnecté"
Face à un discours légitimiste du
pouvoir ("nous avons été élus et bien élus", y compris aux
législatives), les gilets jaunes opposent une illégitimité première et
secondaire. Première, car ils ne se sont jamais reconnus dans la personne du
candidat Macron, et secondaire, parce que ses déclarations et son action
apparaissent comme hostiles aux intérêts des classes populaires.
La rhétorique insurrectionnelle de
certains gilets jaunes
Le mélange d'impatience, d'injustice
et d'offense est devenu explosif. L'exaspération s'accompagne d'une
radicalisation du discours et des pratiques manifestantes. Car au-delà des
casseurs professionnels, et des pillards opportunistes qui ont dévasté les rues
de la capitale et d'autres grandes villes ce week-end de décembre, la parole de
manifestants sincèrement habillés de jaune se radicalise. Une rhétorique
insurrectionnelle se fait jour, qu'aucun dirigeant en exercice ne peut
évidemment cautionner, surtout lorsqu'elle consiste à rendre la cible
responsable des exactions qui la visent, et à minimiser la réalité des dégradations,
comme le montrent les tweets postés le 2 décembre
(in “Emmanuel
Macron et les "gilets jaunes" : les raisons
de l'impossible dialogue” por Anaud Mercier)
.mais AQUI